Bruxelles relance son projet de super-État européen contre la volonté des peuples !

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Le projet de rapport adopté ce 23 septembre par la commission des affaires constitutionnelles (AFCO) du Parlement européen s’inscrit dans la droite ligne du rapport Verhofstadt adopté en 2023 à la suite de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Au prétexte d’un très hypothétique élargissement à venir de l’Union européenne, qui serait en lui-même, d’ailleurs, calamiteux, il s’agit ni plus ni moins d’un coup de force institutionnel visant à accélérer sa transformation en super-État fédéral, au mépris des souverainetés nationales.

Ce nouveau texte, présenté comme « non contraignant », prépare pourtant des modifications profondes de l’architecture institutionnelle de l’Union :

  • suppression progressive du vote à l’unanimité, remplacé par la majorité qualifiée, y compris sur des sujets cruciaux comme la fiscalité, la défense ou l’immigration ;
  • réduction du Collège des commissaires, ce qui signifie qu’à terme tous les États ne seraient plus représentés ;
  • accroissement du budget européen au-delà de 1 % du RNB, ouvrant la voie à de nouvelles taxes européennes ;
  • renforcement du pouvoir du Parlement européen au détriment du Conseil, c’est-à-dire des gouvernements élus par les peuples.

Comme le rapport Verhofstadt, ce document vise à court-circuiter les peuples, en contournant toute consultation populaire et en imposant des réformes à traité constant, par des « clauses passerelles ». Cette stratégie est aussi sournoise qu’inacceptable.

Ces textes sont portés par la même logique : celle d’une Europe centralisée, uniforme, gouvernée par des élites technocratiques qui méprisent les identités nationales et les aspirations populaires. L’élargissement n’est, en réalité, que le cheval de Troie du projet fédéraliste. C’est une trahison de l’esprit originel du projet européen, basé sur la coopération entre nations souveraines.

En clair, Bruxelles veut décider de nos impôts, de notre politique migratoire et de notre défense, sans que les États puissent s’y opposer. Le droit de veto des États membres est un pilier indispensable de la démocratie européenne. Sa suppression, même progressive, signerait la fin de toute souveraineté nationale. L’élargissement de l’Union européenne à 35 États ne peut pas justifier une telle dérive.

Toute révision des traités devra faire l’objet d’un référendum dans chaque État membre. Les peuples doivent avoir le dernier mot sur l’avenir de l’Europe.

Le Rassemblement National se battra de toutes ses forces contre ce projet de dépossession démocratique. Nous voulons une Europe des Nations, respectueuse des peuples, de leur histoire, de leur souveraineté, et non une Union fédérale construite par la ruse.

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Communiqué de presse
Jean-Paul Garraud

Jean-Paul Garraud

Alexandre Varaut

Alexandre Varaut