Anne-Sophie FRIGOUT, députée européenne du groupe des Patriotes pour l’Europe, membre de la commission environnement, adresse, avec des collègues du Parlement européen et de l’Assemblée nationale, une lettre ouverte au Premier ministre concernant la hausse brutale de la fiscalité sur les biocarburants prévue dans le projet de loi de finances pour 2026. Bien que rejetée en commission à l’Assemblée nationale, grâce aux votes des députés RN-UDR, Anne-Sophie FRIGOUT considère qu’un devoir de vigilance s’impose quant à son potentiel retour lors de l’examen en hémicycle.

La députée alerte sur les conséquences immédiates et futures de la hausse de la fiscalité sur le Superéthanol-E85 et le B100 : la France, premier producteur européen de bioéthanol risque de perdre sa position de leader européen d’une biotechnologie d’avenir pour l’écologie et la souveraineté énergétique.

Cette mesure française s’inscrit dans un contexte européen particulièrement délétère, où, dans un mélange explosif d’inflation des réglementations et de libéralisation des échanges, la Commission européenne multiplie les décisions qui fragilisent une filière, à la fois industrielle et agricole, et alourdissent le coût de l’énergie en Europe, telles que l’interdiction de la vente des véhicules thermiques d’ici 2035, la mise en place de l’ETS2 — une nouvelle taxe carbone susceptible d’augmenter jusqu’à 23 centimes le prix du litre d’essence — l’accord du Mercosur, ou encore la libéralisation des échanges avec l’Ukraine.

Anne-Sophie FRIGOUT et ses collègues députés demandent au gouvernement des clarifications sur la place accordée à la filière des biocarburants, les mesures prévues pour protéger la filière face à la ratification probable du Mercosur et à l’interdiction de vente de véhicules thermiques d’ici 2035. Le groupe des Patriotes pour l’Europe reste mobilisé avec la plus grande vigilance au Parlement européen pour lutter contre le saccage méthodique de cette filière prometteuse.